[Dossier] Mécanisation : la FNCuma met le doigt sur le bouton reset

Alors que les charges de mécanisation grèvent la rentabilité des exploitations, parfois au-delà du raisonnable ou du soutenable, la Fédération nationale des Cuma appelle l’Etat à repenser sa politique en matière de fiscalité, de soutien à l’investissement et d’organisation du marché, ainsi qu’à stimuler la rationalisation et la mutualisation des parcs de machines, le tout au service de la compétitivité, de la sécurisation des installations et de l’accélération des transitions.

Le plaidoyer-choc du réseau Cuma en faveur de la mutualisation

La Fédération nationale des Cuma formule une série de propositions destinées à décupler la mutualisation des parcs de machines. Le réseau cible un taux de partage de 30% à horizon 2050 contre 10% aujourd’hui. Lire l’article.

La FNCuma estime à 15.000 euros par an et par exploitation par an le potentiel moyen d’économie de charges de mécanisation (Crédit photo : R. Lecocq)
La FNCuma estime à 15.000 euros par an et par exploitation par an le potentiel moyen d’économie de charges de mécanisation (Crédit photo : R. Lecocq)

Les propositions de la FNCuma pour mutualiser 30% du parc

Dans un plaidoyer pour une « mécanisation responsable, durable et vivable », le réseau Cuma réclame un renforcement des outils de pilotage des politiques publiques, une fiscalité remodelée, le développement d’une démarche stratégique pour le conseil et l’accompagnement en agroéquipement ou encore la réalisation d’un diagnostic mécanisation lors de l’installation. Lire l’article.

Plan de relance post-Covid, Plan France 2030, 3ème révolution agricole, guerre en Ukraine, Plan de souveraineté fruits et légumes, Planification écologique… : selon la FNCuma, ce sont les appels à projet qui tiennent lieu de feuille de route des politiques publiques en matière d’agroéquipement (Crédit photo : R. Lecocq)
Plan de relance post-Covid, Plan France 2030, 3ème révolution agricole, guerre en Ukraine, Plan de souveraineté fruits et légumes, Planification écologique… : selon la FNCuma, ce sont les appels à projet qui tiennent lieu de feuille de route des politiques publiques en matière d’agroéquipement (Crédit photo : R. Lecocq)

La FNCuma prône un crédit d’impôt « mécanisation collective »

Considérant que l’exonération fiscale des plus-values de cession de matériels est une entrave à la mutualisation des machines et aux enjeux de compétitivité et de transition, le réseau Cuma réclame l’instauration d’un crédit d’impôt réservé aux adhérents des Cuma. Lire l’article.

Le crédit d’impôt « mécanisation collective » imaginé par la FNCuma équivaudrait à 7,5% des facturations aux adhérents, assorti d’un plancher de 500 euros et d’un plafond de 3.000 euros à l’exclusion des installés de moins de trois ans (Crédit photo : R. Lecocq)
Le crédit d’impôt « mécanisation collective » imaginé par la FNCuma équivaudrait à 7,5% des facturations aux adhérents, assorti d’un plancher de 500 euros et d’un plafond de 3.000 euros à l’exclusion des installés de moins de trois ans (Crédit photo : R. Lecocq)

Les 10 chiffres symptomatiques de la FNCuma

La Fédération nationale des Cuma met en exergue une série d’indicateurs visant à s’interroger sur les stratégies de mécanisation à l’œuvre en France, donnant largement la prime à l’achat individuel au détriment de la mutualisation, levier de compétitivité, de sécurisation des installations et d’accélération des transitions. Lire l’article.

Quand un agriculteur met 1 euro au pot commun d’une Cuma, il bénéficie de 8 euros de valeur à neuf de matériel (Crédit photo : R. Lecocq)
Quand un agriculteur met 1 euro au pot commun d’une Cuma, il bénéficie de 8 euros de valeur à neuf de matériel (Crédit photo : R. Lecocq)