[Rétro 2023] En juin, l’Occitanie s’empare de la question foncière

Comment accéder au métier lorsque que l’on n’est pas issu du milieu agricole, comme c’est le cas pour un candidat sur deux, et que l’on ne bénéficie pas des commodités offertes par une transmission intrafamiliale ? Pour surmonter ces handicaps, la Région Occitanie crée une foncière, assurant le portage sur 4 à 9 ans, en donnant la priorité aux projets d’agriculture durable.

La Région l’Occitanie se dote d’une foncière au service de l’installation

[Actu] Après le Fonds Elan et de la Safer et avant le Fonds de portage de l’Etat et la création des Groupements fonciers agricoles d’investissement, la Région Occintanie s’est dote d’un fond de 1,6 million d’euros, destiné à faciliter l’installation des Non issus du milieu agricole, tandis qu’un rapport du CGAAER formule plusieurs recommandations en matière de foncier en général et de portage en particulier. La suite ici.

Exemple d’ingénieure financière mise en place par la Foncière agricole d’Occitanie (Source : Foncière agricole d’Occitanie)
Exemple d’ingénieure financière mise en place par la Foncière agricole d’Occitanie (Source : Foncière agricole d’Occitanie)

Empreinte carbone des ruminants : des leviers plutôt que le couperet

[Reportage] Réduire l’empreinte carbone des activités d’élevage de ruminants, c’est possible en agissant de manière volontaire sur différents leviers techniques. Et cela peut avoir un impact réel et visible dès lors que de nombreux élevages le font. En région Pays de la Loire, ils sont déjà 1600 engagés dans une démarche bas carbone. Ils devraient être 2400 à la fin de 2023. Parmi eux, une majorité d’éleveurs bovins (lait et viande), mais aussi, et c’est nouveau, des éleveurs caprins. La suite ici.

La filière caprine rejoint à son tour les démarches de ferme bas carbone (Crédit photo : Catherine Perrot)
La filière caprine rejoint à son tour les démarches de ferme bas carbone (Crédit photo : Catherine Perrot)

Entre 2022 et 2024, le grand écart des seuils de commercialisation

[Vidéo] La volatilité des prix du blé et la hausse inédite des intrants ont considérablement impacté les seuils de commercialisation au cours des deux dernières campagnes. Alors qu’en 2022 ils permettaient de couvrir les coûts de production, la situation a complètement changé pour la récolte 2023, avec un fort risque d’effet ciseau pour de nombreux producteurs. Mais des opportunités sont d'ores et déjà à saisir pour 2024 à la faveur de la baisse des prix des engrais. La suite ici.

Xavier Cassedanne, expert en grandes cultures à la direction agri-agro du Crédit Agricole (Capture d’écran : Adèle Magnard)
Xavier Cassedanne, expert en grandes cultures à la direction agri-agro du Crédit Agricole (Capture d’écran : Adèle Magnard)