[DOSSIER] Egalim à la cantine : les bouchées doubles, les enjeux triples

La restauration collective assure en moyenne 10% des consommations alimentaires et apports nutritionnels des adultes et 15 à 20% des enfants et adolescents. Un puissant levier pour améliorer la nutrition du plus grand nombre, renforcé par Egalim et l’obligation d’intégrer 50% de produits bio, durables et de qualité. Un enjeu de santé publique et de justice sociale donc, mais aussi de transition agroécologique puisque, selon le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, « il n’y aurait pas de crise du bio si Egalim était respectée ». Chiche !

Egalim : 7 clés pour réussir l’approvisionnement local des cantines scolaires

À l’échelle des collectivités locales, la restauration scolaire représente plusieurs millions d’euros de débouchés pour les exploitations du secteur. Si la loi Egalim a impulsé une dynamique dans ce sens, encore faut-il réussir à mettre en œuvre ce type de partenariat en circuit court. En Loire-Atlantique, plusieurs expériences réussies ou en cours de construction permettent d’identifier les points clés pour réussir la transition vers l’approvisionnement local. Lire l’article.

A la Turballe, le fait-maison permet de réduire le coût matière des repas
A la Turballe, le fait-maison permet de réduire le coût matière des repas

Réévaluer le prix du repas à la cantine, le véritable défi d’Egalim

En organisant une « conférence des solutions », le ministère de l’Agriculture entend faire de la montée en gamme en restauration collective, inscrite dans la loi, une réalité. Au-delà des chicaneries d’ordre administratif ou réglementaire, le véritable défi réside dans le prix auquel nos compatriotes, par l’entremise des restaurants de l’Etat, des collectivités et des entreprises, sont prêts à consentir pour une assiette mieux-disante. Lire l’article.

Selon le ministre de l’Agriculture, ici à Tech & Bio en septembre 2023, « il n’y aurait pas de crise du bio si Egalim était respectée » (Crédit photo : R. Lecocq)
Selon le ministre de l’Agriculture, ici à Tech & Bio en septembre 2023, « il n’y aurait pas de crise du bio si Egalim était respectée » (Crédit photo : R. Lecocq)

Egalim : ces cantines qui renforcent le lien avec les agriculteurs locaux

Plusieurs collectivités en Loire-Atlantique ont noué des liens commerciaux avec les agriculteurs. Faisant encore figures d'exception, ces cantines proposent une nourriture durable, qualitative et locale. Lire l’article.

Le Gaec les écureuils à Allaire produit Les pâtes fraîche aux œufs du Gaec les Ecureuils fonctionnent bien en restauration collective © Gaec les Ecureuils
Le Gaec les écureuils à Allaire produit Les pâtes fraîche aux œufs du Gaec les Ecureuils fonctionnent bien en restauration collective © Gaec les Ecureuils

Montée en gamme : l’ensemble de la restauration collective concernée

Depuis le 1er janvier 2024, les menus servis par les restaurants collectifs du secteur privé doivent comprendre au moins 50% de produits durables et de qualité dont 20% de produits bio, obligation qui incombe aux restaurants collectifs sous gestion publique depuis le 1er janvier 2022. Pour les viandes et poissons, le taux est de 60% en restauration privée et 100% en restauration publique. Lire l’article.

Pour 100 euros d'achat, au moins 20 euros doivent correspondre à des produits bio ou en conversion et au total au moins 50 euros doivent correspondre à des produits durables et de qualité, bio inclus
Pour 100 euros d'achat, au moins 20 euros doivent correspondre à des produits bio ou en conversion et au total au moins 50 euros doivent correspondre à des produits durables et de qualité, bio inclus

45% de bio dans les cantines des collèges de la Drôme : qui dit mieux ?

Le Conseil départemental vise les 50% à horizon 2028, sans pressuriser les producteurs, sans faire flamber le prix du ticket de cantine, mais au prix d’un choix politique affirmé haut et fort, assorti d’une lutte contre le gaspillage. Lire l’article.

Le Département de la Drôme vise un ratio de 50% de produits AB dans ses 31 collèges sous tutelle d’ici à 2022 (Crédit photos : R. Lecocq)
Le Département de la Drôme vise un ratio de 50% de produits AB dans ses 31 collèges sous tutelle d’ici à 2022 (Crédit photos : R. Lecocq)

Bio : les quatre chiffres critiques du baromètre de la consommation et de la perception

Le 21ème baromètre de l’Agence bio pointe une dégradation de l’image prix, un recul des préoccupations santé et environnement, le reflux de la pratique de la cuisine et des doutes persistants la véracité du bio. Lire l’article.

L’Agence bio a réactivé sa campagne #Bio Réflexe et s’apprête à entamer un tour de France en bus, avec une première étape à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) les 5 et 6 avril (Crédit photo : R. Lecocq)
L’Agence bio a réactivé sa campagne #Bio Réflexe et s’apprête à entamer un tour de France en bus, avec une première étape à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) les 5 et 6 avril (Crédit photo : R. Lecocq)

La bio à la conquête de la restauration collective et commerciale

L’Agence bio lance une campagne de communication destinée à inciter les professionnels de la restauration commerciale et collective à mettre davantage de bio au menu, dont les taux d’approvisionnement plafonnent respectivement à 7% et 1%. Lire l’article.

Au Salon de l’agriculture le 28 février 2024, la présentation du Programme ambition bio 2027 (Crédit photo : R. Lecocq)
Au Salon de l’agriculture le 28 février 2024, la présentation du Programme ambition bio 2027 (Crédit photo : R. Lecocq)