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Série : la compétitivité des filières en question
Des exportations qui stagnent, des importations en hausse : depuis 2010, la balance commerciale du secteur agroalimentaire français ne cesse de s’éroder. Sans les vins et spiritueux, dont le bénéfice culmine chaque année à plus de 10 milliards d’euros, le solde de la balance serait négatif de 5 à 6 milliards d’euros. Alors que la France est de loin le premier pays agricole de l’UE, la compétitivité de la ferme et de l'usine France est questionnée. A la demande du ministère de l’Agriculture, FranceAgriMer a réalisé un diagnostic, fondé sur les expériences et expertises institutionnelles, académiques et professionnelles. Éléments de synthèse, filière par filière.
Compétitivité des filières (1/10) : les céréales sujettes à l’écrasement
Entre 2010 et 2019, la France a abandonné 31% de part de marché à l’export en céréales. La réglementation, les politiques européennes telles que la Pac et les accords de libre-échange, ou encore la logistique sont pointées du doigt. En termes de soutien public, les céréales jalousent les protéines. Lire l'article.
Compétitivité des filières (2/10) : la viande bovine taille dans le vif
Les exportations de viandes s’amenuisent sous l’effet d’une compétitivité dégradée. La France est en revanche le premier exportateur mondial de bovins vifs. Dans les deux cas, la pression sociétale s'accentue, pour des motifs liés à l'environnement et au bien-être animal. Lire l'article.
Compétitivité des filières (3/10) : des fruits et légumes frais... et cuits
Le déficit commercial en fruits et légumes frais ne cesse de se creuser, dépassant les 2 milliards d'euros en 2019. Sans surprise, le coût du travail pénalise la filière. La réglementation environnementale est aussi incriminée par les professionnels. Lire l'article.
Compétitivité des filières (4/10) : le poulet se fait pilonner
Les filières des volailles de chair connaissent depuis plusieurs années une dégradation de leur compétitivité que ce soit sur le marché national ou à l’exportation. La montée en puissance des attentes sociétales, le manque d’investissements, ou la faible capacité exportatrice sont autant de défis que le secteur devra relever pour répondre à la demande croissante de viande de volailles en France et dans le monde. Lire l’article.
Compétitivité des filières (5/10) : la pomme de terre conserve la patate
La France est un acteur majeur et reconnu pour la qualité de ses tubercules mais la filière ne tire pas totalement profit de la valeur ajoutée générée, captée par les usines... belges. Lire l'article.
Compétitivité des filières (6/10) : le lait sur un nuage
En dehors du beurre, les produits à base de lait de vache sont crédités de très bonnes performances à l’export. Pour se maintenir dans le haut du tank, il faudra préserver le potentiel de production et assurer la valorisation et les débouchés des produits ultra-frais. Lire l'article.
Compétitivité des filières (7/10) : le sucre allégé mais pas trop
La montée en puissance de compétiteurs existants ou plus prégnants, tel que l’Inde et la Thaïlande, ont pour effet de fragiliser la filière française, mais pas au point de remettre en cause son leadership en Europe. Lire l'article.
Compétitivité des filières (8/10) : le vin... sur vingt
La France est le premier exportateur mondial de vins et spiritueux, qui sont les premiers contributeurs à la balance commerciale du secteur agroalimentaire. Rien à redire, si ce n’est que le secteur masque la faiblesse... d’autres filières. Lire l'article.
Compétitivité des filières (9/10) : le cochon pas tout bon
En dépit d’une embellie en 2020, la filière porcine est structurellement déficitaire, sous l’effet d’un déséquilibre entre l’exportation de produits bruts et l’importation de produits transformés. Le manque de rentabilité et le sous-investissement pénalisent la filière, qui profite néanmoins des effets de la demande chinoise. Lire l'article.
Compétitivité des filières (10/10) : les oléo-pro décomplexés
La France premier le premier producteur européen de graines oléagineuses et protéagineuses mais elle est structurellement déficitaire en protéines. Sans s’y résigner totalement : elle vise notamment l’autonomie en soja non OGM à l’horizon 2025. Lire l'article.