Le blé Euronext réalise une 3è semaine de baisse consécutive et vient tester le bas de son canal haussier initié depuis le début du mois de mars. Le début de la récolte entraine une légère pression sur les prix du blé. Aux Etats-Unis, la moisson progresse même rapidement puisque 12 % des surfaces de blé d’hiver ont été récoltées à date contre 6 % en moyenne ces 5 dernières années. Europe, Russie et Ukraine capteront rapidement l’attention des opérateurs au regard des nombreux aléas qui ont sévi ces derniers mois dans ces régions. En Ukraine, la production de blé devrait reculer pour la 3è année consécutive à 21 Mt selon le ministère de l’Agriculture locale. En France, les conditions de culture se stabilisent. 62 % des surfaces sont jugées dans un état bon à excellent selon Cereobs contre 85 % en moyenne ces 5 dernières années. Les incertitudes liées à l’offre sont donc encore nombreuses, à l’image de la Chine qui risque d’être confrontée dans les jours qui viennent à des températures caniculaires dans son bassin de production de céréales. 

Blé tendre

Tendance de fond menacée

Le manque de demande en orge française entraine la dégradation de sa prime. A Rouen, celle-ci évolue à -50 €/t soit proche de ses niveaux les plus bas historiques. La Chine, principal acheteur de ces dernières campagnes reste pour le moment discrète bien que la céréale française ait nettement gagné en compétitivité face à ses concurrents. Du côté de la demande intracommunautaire, l’avancée de la récolte notamment en Espagne l’éloigne également de ce débouché. Ce flux est toutefois limité depuis le début de la campagne 2023/24 au regard des approvisionnements espagnols massifs auprès de l’Ukraine. En parallèle de cette demande fébrile, la récolte est attendue comme décevante en France. 65 % des surfaces d’orge d’hiver sont jugées dans un état bon à excellent selon FranceAgriMer soit une baisse de -20 points par rapport à l’an passé à date. Selon le ministère de l’Agriculture, la récolte est attendue en baisse de -11 %. 

Orge mouture

La demande se fait attendre

Les prix de l'orge brassicole se sont repliés ces dernières semaines, passant de 280 €/t à 260 €/t en base juillet FOB Creil. Si le marché de l'orge de brasserie avait jusqu'à maintenant résisté au repli général des marchés céréaliers, la prime brassicole n'est pas parvenue à se maintenir et revient désormais autour de 47 €/t à Creil, contre près de 60 €/t début mai. Le marché de l'orge brassicole pourrait tout de même trouver du soutien autour de cette zone de support. Les besoins de couvertures de la part des industriels sont encore nombreux et les potentiels de production ne sont pas assurés. Après des semis difficiles en France, les conditions de cultures de l'orge de printemps se maintiennent à 75 % des surfaces en bonnes ou excellentes conditions, contre 83 % l'an passé à cette date. La situation s'annonce plus confortable sur la nouvelle campagne mais tout incident climatique participera à la volatilité des cours dans les prochaines semaines. 

Orge brassicole de printemps

Ajustement des prix de l'orge de brasserie

La correction se poursuit sur le marché du maïs, avec une baisse hebdomadaire de -8,50 €/t la semaine dernière pour clôturer à 211,50 €/t sur l'échéance rapprochée d'Euronext, soit un plus bas depuis 1 mois et demi. La semaine dernière, l'USDA a confirmé des stocks de report importants à l'échelle mondiale. L'office US est resté très conservateur sur les niveaux de production au Brésil et en Argentine, malgré la révision en baisse des estimations des organismes locaux ces derniers mois. Dans le même temps, les regards se tournent vers le développement des cultures dans l'hémisphère Nord. La situation aux Etats-Unis rassure et les pluies régulières des dernières semaines ont apporté de l'humidité dans les sols sans affecter la progression des semis. La période de risque climatique est tout de même encore longue jusqu'aux récoltes et un nouveau rapport sur les conditions de culture du maïs US sera à suivre ce soir. Enfin, en Europe, les semis se terminent en retard en France, avancés à 97 %. A l'heure où les surfaces françaises s'affichent en hausse de l'ordre de 10 % par rapport à l'an passé selon Agreste, les conditions de cultures rassurent pour le moment avec 80 % des maïs en bonnes ou excellentes conditions. 

Maïs

Poursuite de la correction du maïs 

<section><p style="text-align:center;"><strong>Vendredi 5 Juillet de 10h-12h<br>Webinaire gratuit</strong>&nbsp;(sur inscription)</p></section><section><p>Les GIS Avenir Elevages et Grandes Cultures ont lanc&eacute; une &eacute;tude sur l&rsquo;&eacute;valuation de la biodiversit&eacute; appliqu&eacute;e aux syst&egrave;mes agricoles. Ce webinaire en pr&eacute;sente les r&eacute;sultats.</p></section><section><p style="text-align:center;"><em>Programme &hellip;</em></p></section><section><p><strong>1 &ndash; Mieux appr&eacute;hender le concept de biodiversit&eacute;</strong><br>De quoi parle-t-on lorsque l&rsquo;on parle de biodiversit&eacute; ?<br>Un concept polys&eacute;mique qui n&eacute;cessite l&rsquo;&eacute;tablissement d&rsquo;un cadre d&rsquo;analyse.</p></section><section><p><strong>2 &ndash; Que savons nous des impacts des pratiques agricoles sur la biodiversit&eacute; ?</strong><br>L&rsquo;agriculture est reconnue comme l&rsquo;une des principales causes de perte de biodiversit&eacute; mais les relations pr&eacute;cises entre les pratiques ou syst&egrave;mes agricoles et les niveaux de biodiversit&eacute; restent encore &agrave; &eacute;claircir.</p></section><section><p><strong>3 &ndash; &Eacute;valuer les impacts des activit&eacute;s agricoles sur la biodiversit&eacute; :</strong>&nbsp;<strong>analyse des m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;valuation</strong><br><em>&laquo; On ne g&egrave;re que ce que l&rsquo;on mesure &raquo;.&nbsp;</em>Un adage qui illustre le besoin de m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;valuation pour les d&eacute;cisions publiques, la recherche, le citoyen ou encore l&rsquo;agriculteur.<br>De quels outils disposons-nous aujourd&rsquo;hui pour &eacute;valuer l&rsquo;impact d&rsquo;un produit ou de syst&egrave;mes agricoles sur la biodiversit&eacute; ?</p></section><section><p><strong>4 &ndash; Synth&egrave;se des recommandations</strong><br>De quels leviers disposons-nous pour am&eacute;liorer la prise en compte de la biodiversit&eacute; dans ces m&eacute;thodes d&rsquo;&eacute;valuation ? Proposition d&rsquo;&eacute;l&eacute;ments d&rsquo;am&eacute;lioration.</p></section><section><p style="text-align:center;"><a href="https://ifip.asso.fr/inscription-webinaire-biodiversite/" target="_blank" title="Cliquez ici pour vous inscrire (gratuit">CLIQUEZ ICI POUR VOUS INSCRIRE (GRATUIT)</a></p></section><section><p>Commanditaires et animateurs : GIS Avenir Elevages, GIS Grandes Cultures, IFIP et INRAE<br>Co-financeurs : Idele, Itavi, CNIEL, IFCE, INTERBEV<br>Partenaires de l&rsquo;&eacute;tude : ACTA, ITAB, Bordeaux Sciences Agro, AgroParisTech</p></section><p style="text-align:center;"><a href="https://ifip.asso.fr/app/uploads/2024/05/webinaire_biodiversite.pdf" target="_blank" id="wp-block-file--media-cce823dd-d591-4a38-b656-7514642a51f8" title="T&eacute;l&eacute;chargez l&rsquo;invitation au webinaire BIODIVERSITE">T&eacute;l&eacute;chargez l&rsquo;invitation au webinaire BIODIVERSITE</a></p>


BIODIVERSITE : Définitions, impacts des agrosystèmes et évaluation … où en sommes-nous ?

<p>Chaque ann&eacute;e au mois de septembre s'ouvre la Foire&nbsp;<a href="https://www.jds.fr/chalons-en-champagne-1071_V">de Ch&acirc;lons</a>, une foire qui r&eacute;unit gastronomie, agriculture et concerts&nbsp;! La Foire de Ch&acirc;lons, c'est chaque ann&eacute;e plus de 750 exposants et 220 000 visiteurs attendus&nbsp;: ce qui en fait le deuxi&egrave;me rendez-vous agricole de France.</p>


Foire de Châlons-En-Champagne

<p>Depuis plus de 30 ans, Le Groupe France Agricole imagine un &eacute;v&egrave;nement plein-champ dont l&rsquo;objectif est de rapprocher les exploitants des fournisseurs de la fili&egrave;re dans des conditions r&eacute;elles d'utilisation. Une rencontre o&ugrave; les agriculteurs, &eacute;leveurs, entrepreneurs, ... viennent&nbsp;<strong>se former, s'informer et d&eacute;couvrir</strong>&nbsp;de nouvelles techniques, de nouveaux process en situation.</p><p>Nos&nbsp;villages th&eacute;matiques &eacute;tant fortement pl&eacute;biscit&eacute;s, nous poursuivons dans cette voie pour pr&eacute;senter, en collaboration avec nos partenaires institutionnels et priv&eacute;s, des th&eacute;matiques d&rsquo;actualit&eacute; ou d&rsquo;avenir, toujours avec un angle terrain et pragmatique pour nourrir les r&eacute;flexions sur les clefs de succ&egrave;s de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise de demain.</p><p>&nbsp;</p>


Innov-Agri 29è Edition à Ondes

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<p>&laquo;&nbsp;Demain le porc&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ainsi qu&rsquo;a baptis&eacute; Inaporc, l&rsquo;interprofession porcine, sa d&eacute;marche de responsabilit&eacute; soci&eacute;tale pr&eacute;sent&eacute;e le 11 juin. Objectif&nbsp;: assurer l&rsquo;avenir de la viande la plus consomm&eacute;e en France. Selon les derni&egrave;res estimations, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-consommation-de-viande-de-nouveau-en-hausse-en-2022" target="_blank">la viande de porc demeure en effet la viande la plus consomm&eacute;e par les Fran&ccedil;ais</a>, &agrave; hauteur de 30,6 kilo par habitant (malgr&eacute; une baisse de 3,7% sur un an), devant la volaille (29,5kg/hab) et les viandes de b&oelig;uf et de veau (21,3kg/hab). Probl&egrave;me&nbsp;: le taux d&rsquo;auto-approvisionnement s&rsquo;effrite&nbsp;: il est pass&eacute; sous le seuil des 100% (99%) en janvier 2024 contre 101,8% un an plus t&ocirc;t et 103% en 2022, selon Inaporc. Pour faciliter l&rsquo;identification de l&rsquo;origine fran&ccedil;aise aupr&egrave;s de consommateurs, la fili&egrave;re escompte atteindre 50% de produits porteurs du logo &laquo; Le Porc Fran&ccedil;ais &raquo; en rayon &agrave; horizon 2035.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/1/0/6190115-1-fre-FR/0d48a3890b33-graphporc-png" alt="Evolution mensuelle du taux d&rsquo;auto-approvisionnement en France (%) (Source IFIP)" height="890" width="1384" /><figcaption>Evolution mensuelle du taux d&rsquo;auto-approvisionnement en France (%) (Source IFIP)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Les maillons installation et transformation</h2><p>Pour p&eacute;renniser la souverainet&eacute; nationale en viande porcine et viser une reprise &agrave; 100% des 10.000 &eacute;levages, la fili&egrave;re mise sur la cr&eacute;ation d&rsquo;un diagnostic de transmissibilit&eacute; et l&rsquo;identification des leviers financiers potentiels &agrave; la transmission des exploitations d&rsquo;ici &agrave; 2025. Un tiers du cheptel porcin est d&eacute;tenu par des &eacute;leveurs de plus de 55 ans (2020). Inaporc rappelle que le mod&egrave;le fran&ccedil;ais repose majoritairement sur des &eacute;levages familiaux de taille modeste (214 truies en moyenne, 5000 porcs/an), une des plus faibles en Europe, tout en &eacute;tant le 3<sup>&egrave;me</sup> producteur, avec 22 millions de porcs pour 2,1 millions de tonnes (2023).</p><p>Si le maillon de la production est fondamental, celui de la transformation l&rsquo;est tout autant, abattoirs et entreprises de charcuterie ayant de plus en plus de difficult&eacute;s &agrave; recruter, le tout sur fond d&rsquo;inflation majeure de tous les co&ucirc;ts de production &eacute;nergie, emballages, transport, main-d&rsquo;&oelig;uvre. La fili&egrave;re entend cr&eacute;er d&rsquo;ici &agrave; 2025 un barom&egrave;tre interprofessionnel de la qualit&eacute; de vie au travail couvrant chacun des maillons de la fili&egrave;re.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/physior-l-elevage-de-porcs-qui-coche-tte-toutes-les-cases-de-la-durabilite" target="_blank" title="">Physior, l&rsquo;&eacute;levage de porcs qui coche(tte) toutes les cases de la durabilit&eacute;</a>
</aside>
<h2>Prot&eacute;ger l&rsquo;environnement, assurer la s&eacute;curit&eacute; sanitaire</h2><p>Sur le front environnemental, le plan &laquo;&nbsp;Demain le porc&nbsp;&raquo;&nbsp;ambitionne, d&rsquo;ici &agrave; 2035, de r&eacute;duire de 25% les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, de 25% celles d&rsquo;ammoniac, de 15% le consommation d&rsquo;eau par les entreprises d&rsquo;abattage, d&eacute;coupe, transformation) et de recycler 90% des emballages. D&rsquo;ici &agrave; 2025, 100% des nouveaux b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levage &eacute;quip&eacute;s d&rsquo;un moyen de d&eacute;carbonation (syst&egrave;me de r&eacute;cup&eacute;ration de biogaz, formulation de l&rsquo;aliment, am&eacute;lioration de l&rsquo;indice de consommation, etc.). A la m&ecirc;me &eacute;ch&eacute;ance, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/soja-non-deforestant-les-fabricants-d-aliment-dans-l-expectative">100% du soja alimentant les porcs sera garanti z&eacute;ro d&eacute;forestation</a>.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/importations-et-conditions-climatiques-feront-elles-basculer-le-marche-des-oleagineux" target="_blank" title="">Importations et conditions climatiques feront-elles basculer le march&eacute; des ol&eacute;agineux ?</a>
</aside>
<p>En ce qui concerne la s&eacute;curit&eacute; sanitaire, 2025 verra &eacute;merger un plan de ma&icirc;trise sanitaire. D&rsquo;ici &agrave; 2030, 100 % des &eacute;levages et des aires de lavage audit&eacute;s en mati&egrave;re de bios&eacute;curit&eacute;. Les objectifs de r&eacute;duction de l&rsquo;utilisation des antibiotiques (-67% entre 2011 et 2022) et de la teneur en nitrites des charcuteries seront poursuivis.</p><h2>Le volet bientraitance animale</h2><p>La strat&eacute;gie &laquo;&nbsp;Demain le porc&nbsp;&raquo; comporte bien &eacute;videmment un volet bien-&ecirc;tre animal, plus pr&eacute;cis&eacute;ment &laquo;&nbsp;bientraitance&nbsp;&raquo; animale. D&rsquo;ici &agrave; 2035, 50% des truies seront h&eacute;berg&eacute;es dans des b&acirc;timents libert&eacute;, ce qui passera notamment par l&rsquo;adoption de la mise en libert&eacute; des truies dans tous les nouveaux b&acirc;timents &agrave; compter de 2025. Dans les transports, d&rsquo;ici &agrave; 2035, 100% des camions seront &eacute;quip&eacute;s de dispositifs sp&eacute;cialement adapt&eacute;s pour renforcer le confort et la bientraitance des porcs pour les trajets sup&eacute;rieurs &agrave; 4h30. Quant aux abattoirs, d&rsquo;ici &agrave; 2030, ils devront avoir r&eacute;alis&eacute; un diagnostic interprofessionnel de bientraitance animale.</p>


La stratégie « Demain le porc » se fixe pour objectif d’assurer la transmissibilité de 100% des élevages et de garantir ainsi la souveraineté de la viande la plus consommée en France, en veillant aux impacts environnementaux et en visant 50% de truies en cases liberté d'ici à 2035.

Souveraineté, environnement, bien-être animal... : les ambitions de la filière porc à horizon 2035

<p>La marque californienne Monarch Tractor fait figure de pionnier dans le d&eacute;veloppement de tracteurs agricoles &eacute;lectriques, nouant notamment des partenariats avec New Holland. Mais c&rsquo;est sous sa marque propre que le constructeur entame une tourn&eacute;e de d&eacute;monstrations, passant par la France.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/seederal-le-gros-tracteur-electrique-francais-qui-monte-en-charge" target="_blank" title="">Seederal, le tracteur &eacute;lectrique fran&ccedil;ais qui monte en charge</a>
</aside>
<p>Le Monarch MK-V est un tracteur d&eacute;veloppant une puissance de 70 chevaux, &agrave; l&rsquo;autonomie pouvant atteindre 14 heures et rechargeable en 6 heures avec un chargeur 80A. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un tracteur &eacute;troit (1,23 m&egrave;tre) adapt&eacute; au passage entre les rangs de vignes mais &eacute;galement d&eacute;volu &agrave; d&rsquo;autres t&acirc;ches telles que la repousse des fourrages.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/6/1/6191630-1-fre-FR/89c19dc4d609-fourrages-jpg" alt="Le Monarch MK-V en usage pousse-fourrages (Cr&eacute;dit photo : Monarch Tractor)" height="1434" width="2684" /><figcaption>Le Monarch MK-V en usage pousse-fourrages (Cr&eacute;dit photo : Monarch Tractor)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Tracteur autonome connect&eacute;</h2><p>Le Monarch MK-V n&rsquo;est pas seulement un tracteur &eacute;lectrique. Il est aussi autonome, dou&eacute; de l'apprentissage automatique et de l'analyse des donn&eacute;es, sous la gouverne l&rsquo;application web et mobile Wingspan Ag Intelligence. La plateforme int&egrave;gre un syst&egrave;me de gestion d&rsquo;exploitation, le suivi de la position du v&eacute;hicule, la collecte d'images des cultures et la planification automatis&eacute;e des op&eacute;rations. Les utilisateurs du Monarch MK-V peuvent &eacute;galement g&eacute;rer &agrave; distance leur flotte, recevoir des rapports de performances ou encore acc&eacute;der aux diagnostics d'entretien.</p><p>En mati&egrave;re de s&eacute;curit&eacute;, le Monarch MK-V s'arr&ecirc;te s'il d&eacute;tecte une personne dans un rayon de 2 m&egrave;tres et coupe automatiquement la prise de force si une personne se trouve dans un rayon de 50 cm de l'attelage.</p>


Doté d’une puissance de 70 ch et d’une autonomie pouvant pointer à 14 heures, le tracteur électrique et connecté se destine aux cultures spécialisées mais pas exclusivement.

Le tracteur autonome électrique Monarch MK-V en démonstration en France

<p>Au niveau europ&eacute;en, les souches de mildiou r&eacute;sistantes aux CAA et &agrave; l&rsquo;oxathiapiproline se d&eacute;veloppent. Les r&eacute;sultats du monitoring 2023 mettent en &eacute;vidence la pr&eacute;sence, dans les populations fran&ccedil;aises de&nbsp;<em>Phytophthora infestans,</em>&nbsp;de la lign&eacute;e 43_A1, dont une partie importante des souches sont r&eacute;sistantes &agrave; la famille des CAA.<br><br>Cela ne se traduit pas encore par une perte d&rsquo;efficacit&eacute; au champ, car ces individus r&eacute;sistants sont en faible proportion dans la population totale. L&rsquo;objectif est de retarder la s&eacute;lection de la r&eacute;sistance, en &eacute;vitant &laquo;&nbsp;d&rsquo;habituer&nbsp;&raquo; le pathog&egrave;ne &agrave; une mol&eacute;cule. Pour cela, il faut diversifier au maximum la lutte contre le mildiou en se reposant sur de multiples leviers compl&eacute;mentaires.<br><br>En amont de la campagne, il convient d&rsquo;une part de limiter la taille des populations &agrave; travers des actions de prophylaxie,&nbsp; pour g&eacute;rer les repousses et tas de d&eacute;chets et, d&rsquo;autre part, d&rsquo;utiliser des vari&eacute;t&eacute;s pr&eacute;sentant des g&egrave;nes de r&eacute;sistance. Sans le respect de ces deux premiers leviers, contr&ocirc;ler une &eacute;pid&eacute;mie de mildiou tout en diminuant la s&eacute;lection de la r&eacute;sistance dans le temps est tr&egrave;s compliqu&eacute; en ann&eacute;e climatique favorable &agrave; la maladie.<br><br>En cours de campagne, on veillera &agrave; raisonner ces interventions et utiliser des fongicides uniquement si n&eacute;cessaire, en s&rsquo;appuyant sur un OAD ou les BSV, et &agrave; diversifier la lutte directe (biocontr&ocirc;le, m&eacute;lange, alternance, dose). Attention&nbsp;: ne pas stopper l&rsquo;usage d&rsquo;une mol&eacute;cule en particulier, cela ne ferait que reporter la pression sur une autre.</p><h2>Comment utiliser les fongicides potentiellement sujets &agrave; r&eacute;sistance</h2><h3>Utiliser Zorvec&nbsp;uniquement &nbsp;en cas de forte pression</h3><p>Le produit Zorvec est une sp&eacute;cialit&eacute; &agrave; base d&rsquo;oxathiapiproline (OXTP). Cette mati&egrave;re active agit sur les parois cellulaires des champignons. L&rsquo;oxathiapiproline est connue pour avoir un fort risque de s&eacute;lection de la r&eacute;sistance&nbsp;! C&rsquo;est pourquoi, elle doit toujours &ecirc;tre associ&eacute;e &agrave; une mati&egrave;re active n&rsquo;appartenant pas &agrave; la famille des CAA, et seulement en cas de forte pression (mais pas en mildiou d&eacute;clar&eacute;&nbsp;!). Ainsi, des ann&eacute;es &agrave; faible pression, comme en 2022, le Zorvec devrait tr&egrave;s souvent &ecirc;tre absent des programmes antimildiou. Cela permet une rotation annuelle des mati&egrave;res actives, et retarde la s&eacute;lection de la r&eacute;sistance.<br><br>La r&eacute;sistance &agrave; l&rsquo;OXTP n&rsquo;est pas li&eacute;e &agrave; un g&eacute;notype en particulier. En Europe, des g&egrave;nes mut&eacute;s conf&eacute;rant la r&eacute;sistance ont pu &ecirc;tre retrouv&eacute;s dans les lign&eacute;e clonales 36_A2, 46_A1, 43_A1.</p><h3>Limiter le nombre de produits &agrave; base de CAA&nbsp;dans les programmes</h3><p>Les CAA (Carboxylique Acid Amides) sont des mol&eacute;cules agissant sur la synth&egrave;se de la cellulose, essentielle &agrave; la fabrication de la membrane plasmique des cellules.<br><br>La r&eacute;sistance aux CAA n&rsquo;a &eacute;t&eacute; observ&eacute;e qu&rsquo;au sein de la lign&eacute;e clonale 43_A1 &agrave; ce jour. Cette r&eacute;sistance est r&eacute;cessive et qualitative, c&rsquo;est-&agrave;-dire que seul un individu mut&eacute; homozygote est r&eacute;sistant, et cette r&eacute;sistance est totale. La fr&eacute;quence des individus r&eacute;sistants dans la population peut alors &eacute;voluer tr&egrave;s vite. C&rsquo;est pourquoi il convient de limiter le nombre total de CAA dans un programme, et alterner les modes d&rsquo;actions.</p><p><strong>Eviter les m&eacute;langes CAA + OXPT</strong><br><br>Etant donn&eacute; que la lign&eacute;e clonale 43_A1 peut h&eacute;berger la r&eacute;sistance aux CAA et &agrave; l&rsquo;OXTP en m&ecirc;me temps, il est important de ne pas m&eacute;langer ou alterner ses deux modes d&rsquo;action. Exemple&nbsp;: ne pas alterner un Zorvec avec du Revus.<br>La r&eacute;sistance &agrave; l&rsquo;OXTP et aux CAA peut &eacute;voluer tr&egrave;s vite. Il est important de ne pas commencer un programme avec un produit contenant l&rsquo;une de ces mati&egrave;res actives.</p><h3>Bien utiliser le fluazinam&nbsp;</h3><p>Le fluazinam agit sur la fonction de respiration des champignons. Le niveau de r&eacute;sistance &agrave; cette mati&egrave;re active en France est moyen &agrave; faible et la r&eacute;sistance est quantitative (partielle). Il s&rsquo;av&egrave;re que le fluazinam montre une tr&egrave;s bonne efficacit&eacute; sur la lign&eacute;e 43_A1. En cas de forte pression, il convient d&rsquo;associer du fluazinam &agrave; un Revus ou d&rsquo;alterner un produit &agrave; base de CAA avec du fluazinam associ&eacute;.</p><p><a href="file:///C:/Users/DUVOUXD/Downloads/1-tableau_preco_mildiou_arvalis_2024%20(1).pdf" target="_blank" title="">Voir tableau : pr&eacute;co mildiou</a></p>


Face à un contexte épidémiologique qui évolue, prudence et anticipation sont de mise pour contrôler le mildiou en pomme de terre. Le point sur les préconisations pour la campagne 2024, en particulier pour diversifier au maximum les solutions fongicides utilisées.

Lutte contre le mildiou de la pomme de terre : nos préconisations pour la campagne 2024

<p>Selon les chiffres de l&rsquo;Agence bio, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-biologique-en-2023-2-de-sau-2-de-producteurs" target="_blank">la SAU certifi&eacute;e bio s&rsquo;est r&eacute;tr&eacute;cie de 54.184ha en 2023, soit une baisse de 2% par rapport &agrave; 2022</a>, alors que dans le m&ecirc;me temps, la SAU globale s&rsquo;est r&eacute;tract&eacute;e de 0,6%. Le chiffre marque un premier accroc dans l&rsquo;histoire de la bio, habitu&eacute;e ces derni&egrave;res ann&eacute;es &agrave; des taux de croissance &agrave; deux chiffres, avant que la crise inflationniste, la faiblesse de la commande publique ou encore <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-hve-sur-les-traces-de-l-ab-en-surfaces" target="_blank">la profusion-confusion de labels</a> ne viennent saper la dynamique, sans oublier <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-bio-est-invisible-et-on-n-en-parle-qu-en-temps-de-crise">la communication lilliputienne</a>.</p><h2>Le p&ecirc;cher originel de 2017</h2><p>Autre chiffre inqui&eacute;tant&nbsp;: les surfaces en conversion (ann&eacute;es C1, C2 ou C3) affichent une baisse de 30%, ce qui va math&eacute;matiquement rogner le potentiel de croissance dans les ann&eacute;es &agrave; venir. Autant dire que l&rsquo;objectif inscrit dans le Plan strat&eacute;gique national (PSN) d&rsquo;atteindre 18% de SAU bio en 2027 est moribond. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;erreur, &ccedil;a a &eacute;t&eacute; de supprimer l&rsquo;aide au maintien et de refuser de la remplacer par un soutien s&eacute;rieux sur l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime en faisant croire que le consommateur assumerait seul le co&ucirc;t de la bio, toutes les tendances syndicales sont aujourd&rsquo;hui d&rsquo;accord l&agrave;-dessus </em>&raquo;, a r&eacute;agi dans un communiqu&eacute; Lo&iuml;c Madeline, r&eacute;f&eacute;rent Pac &agrave; la Fnab.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-entre-regulation-de-l-offre-et-bioexit" target="_blank" title="">Agriculture bio&nbsp;: de la r&eacute;gulation de l&rsquo;offre au &laquo;&nbsp;bioexit&nbsp;&raquo;&nbsp;?</a>
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<p>En plein Salon Tech&amp;Bio 2017, le ministre de l&rsquo;Agriculture de l&rsquo;&eacute;poque, St&eacute;phane Travert, programmait <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/actualites-generales~tech-bio-aides-bio-l-etat-recentre-ses-credits-sur-la-conversion" target="_blank">la fin de l&rsquo;aide au maintien</a>, laissant le soin aux R&eacute;gions sinon au march&eacute; de combler le vide. Les deux ont effectivement op&eacute;r&eacute; pendant quelques ann&eacute;es jusqu&rsquo;au renversement conjoncturel amorc&eacute; en 2022.</p><h2>Les requ&ecirc;tes de la Fnab</h2><p>Pour enrayer la d&eacute;croissance de la bio, la Fnab r&eacute;clame le rel&egrave;vement de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime bio &agrave; 145&euro;/ha contre les 110&euro;/ha programm&eacute;s dans le PSN qui se sont transform&eacute;s en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/des-ecoregimes-moins-genereux-qu-escomptes" target="_blank">93,72&euro;/ha effectivement vers&eacute;s pour la campagne 2023</a>. &laquo;&nbsp;<em>La bio a apport&eacute; les preuves scientifiques qu&rsquo;elle est le label le plus abouti pour combiner productivit&eacute; et durabilit&eacute; et pourtant, de nombreux soutiens publics partent encore vers des d&eacute;marches qui n&rsquo;ont pas fait leurs preuves comme le label HVE qui capte plus de 140 M&euro; par an du budget de la Pac&nbsp;</em>&raquo;, argumente la Fnab. L&rsquo;organisation r&eacute;clame par ailleurs le fl&eacute;chage de 100% des Paiements pour services environnementaux (PSE) vers les fermes bio. La Fnab demande par ailleurs &agrave; ce que 100% des aires d&rsquo;alimentation de captage d&rsquo;eau soient conduites en bio d&rsquo;ici &agrave; 2030. Elle attend enfin l&rsquo;ouverture d&rsquo;un programme op&eacute;rationnel pour le lait bio d&egrave;s 2025.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-2023-l-annee-du-sursaut-pour-l-agriculture-biologique" target="_blank" title="">[Dossier] 2023, l&rsquo;ann&eacute;e du sursaut pour l&rsquo;agriculture biologique ?</a>
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<h2>Quid des reliquats d&rsquo;aide &agrave; la conversion</h2><p>Le prochain sujet de discorde entre la Fnab et les pouvoirs publics pourrait se focaliser sur les reliquats d&rsquo;aides &agrave; la conversion cons&eacute;cutifs au recul enregistr&eacute; en 2023. La Fnab esp&egrave;re que, par un jeu de vases communicants, les montants concern&eacute;s ne servent pas &agrave; financer les Maec, l&rsquo;Etat ayant d&eacute;j&agrave; sorti de son chapeau 150 millions d&rsquo;euros pour honorer le succ&egrave;s et le d&eacute;passement du budget pr&eacute;visionnel de ce dispositif au catalogue enrichi dans le PSN. Le jour m&ecirc;me de la pr&eacute;sentation du panorama 2023 par l&rsquo;Agence bio, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a&nbsp;envoy&eacute; un signal, en annon&ccedil;ant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-15-millions-d-euros-supplementaires-pour-le-fonds-d-aide-d-urgence" target="_blank">une rallonge de 15 millions d&rsquo;euros destin&eacute;e &agrave; couvrir l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des demandes du fonds d&rsquo;urgence</a>. Une mise en bouche, esp&egrave;re-t-on &agrave; la Fnab, qui attend un &laquo;&nbsp;<em>sursaut</em>&nbsp;&raquo; du soutien au d&eacute;veloppement de la bio.</p>


Après l’annonce, par l’Agence bio, d’un recul de 2% de la SAU bio en 2023, la Fnab réclame un relèvement de l’écorégime AB à 145€/ha, le fléchage à 100% des PSE vers les fermes bio, la conversion en AB des aires d’alimentation de captage ou encore un programme opérationnel pour le lait bio.

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