[DOSSIER] Si les fermes Dephy l’ont fait…

Au cours de la décennie 2010-2020, plus de 1000 exploitations représentatives de 11 « systèmes » de grandes cultures et de polyculture-élevage, accompagnées en conséquence, se sont engagées dans une démarche volontaire de réduction des produits phytosanitaires. Jusqu’où et avec quelles incidences sur les performances technico-économiques ? Les réponses en 12 fiches thématiques de la Cellule d’animation nationale Dephy Ecophyto.

Fiches Fermes Dephy (1/12) : L’accompagnement dans le réseau des 1000 et quelques fermes

Chaque exploitation engagée dans le réseau a bénéficié à la fois d’un accompagnement individuel, assuré par un ingénieur dédié et destiné à baliser le projet, et d’un accompagnement en groupe d’une dizaine d’agriculteurs, permettant de partager des problématiques communes et de progresser collectivement. Lire l’article.

La méthode d’accompagnement développée dans le réseau Dephy s’appuie sur les travaux préalables du RMT Systèmes de culture innovants (Crédit photo : Marie Debandt)
La méthode d’accompagnement développée dans le réseau Dephy s’appuie sur les travaux préalables du RMT Systèmes de culture innovants (Crédit photo : Marie Debandt)

Fiches Fermes Dephy (2/12) : Systèmes de culture initialement spécialisés en colza et céréales à paille

Moyennant une baisse de la surface de colza au profit des légumineuses et du tournesol, les exploitations où le colza pesait plus de 20% dans l’assolement ont réduit significativement leur IFT y compris dans le colza, et leurs émissions de GES, sans impacter la marge semi-nette. Lire l’article.

Dans ces systèmes, l’IFT a été réduit de 38%, sans impact sur les performances économiques (Crédit photo : Réseau Dephy)
Dans ces systèmes, l’IFT a été réduit de 38%, sans impact sur les performances économiques (Crédit photo : Réseau Dephy)

Fiches Fermes Dephy (3/12) : Systèmes de culture initialement spécialisés en maïs

Si la conversion en agriculture biologique permet aux systèmes concernés de cocher plusieurs cases de la transition écologique, les systèmes en conventionnel parviennent pour certains à baisser leur IFT malgré la réduction du maïs à la sobriété caractérisée. Opération(s) neutre(s) côté économique. Lire l’article.

La tendance à la baisse de l’IFT en systèmes de grandes cultures spécialisés en maïs est fortement mais pas exclusivement influencée par les conversions en AB (Crédit photo : Réseau Dephy)
La tendance à la baisse de l’IFT en systèmes de grandes cultures spécialisés en maïs est fortement mais pas exclusivement influencée par les conversions en AB (Crédit photo : Réseau Dephy)

Fiches Fermes Dephy (4/12) : Systèmes de culture avec du tournesol en rotation

Les systèmes au départ avec plus de 15% de tournesol réduisent en moyenne leur IFT de 19%, voire 28% en cas de conversion en bio, grâce à des modifications de pratiques et à l’introduction de légumineuses. Mais la baisse du produit brut, à charges constantes, affecte la marge semi-nette. Lire l’article.

Si la baisse de l’IFT est au rendez-vous, la marge semi-nette pâtit de la diversification (Crédit photo : Réseau Dephy)
Si la baisse de l’IFT est au rendez-vous, la marge semi-nette pâtit de la diversification (Crédit photo : Réseau Dephy)

Fiches Fermes Dephy (5/12) : Autres systèmes de culture céréaliers

Présentant moins de 80% de céréales à paille et colza ou moins de 20% de colza, moins de 15% de tournesol, moins de 25% de maïs et dépourvus de cultures industrielles, ces systèmes présents sur l‘ensemble des territoires céréaliers de France voit leur IFT se réduire de 20% environ et mais leur marge semi-nette s’éroder. Lire l’article.

Les systèmes de cultures « céréaliers divers » sont très influencés par les trajectoires du blé tendre d’hiver et du colza (Crédit photo : R. Lecocq)
Les systèmes de cultures « céréaliers divers » sont très influencés par les trajectoires du blé tendre d’hiver et du colza (Crédit photo : R. Lecocq)

Fiches Fermes Dephy (6/12) : Systèmes de culture avec cultures industrielles

Contraints par des cahiers des charges stricts, limitant l’évolution des pratiques, les systèmes intégrant des cultures industrielles ont peu modifié leur assolement et peu réduit leur IFT. Et logiquement préservé leur produit brut et leur marge. Lire l’article.

La majorité des systèmes avec cultures industrielles a réussi à atteindre une baisse d’IFT d’au moins 5% (Crédit photo : R. Lecocq)
La majorité des systèmes avec cultures industrielles a réussi à atteindre une baisse d’IFT d’au moins 5% (Crédit photo : R. Lecocq)

Fiches Fermes Dephy (7/12) : Systèmes de culture en polyculture-élevage initialement sans maïs ni prairies temporaires

L’introduction de prairies et dans une certaine mesure du maïs fourrage permet de diluer significativement l’IFT des cultures annuelles, avec une incidence neutre à négative en fonction de la taille des soles de colza et de prairies. Lire l’article.

Les systèmes introduisant de la prairie maintiennent leur niveau de marge semi-nette, notamment grâce à la baisse des charges opérationnelles de près de 30% (Crédit photo : R. Lecocq)
Les systèmes introduisant de la prairie maintiennent leur niveau de marge semi-nette, notamment grâce à la baisse des charges opérationnelles de près de 30% (Crédit photo : R. Lecocq)

Fiches Fermes Dephy (8/12) : Systèmes de culture en polyculture-élevage initialement sans prairies temporaires, avec une part faible à moyenne de maïs

Créditée d’une baisse moyenne de 26% de l’IFT, la diversification via l’introduction de prairies temporaires apporte plus de sérénité aux agriculteurs face au changement climatique mais au prix d’une baisse de la marge semi-nette. Lire l’article.

L’introduction de prairies temporaires et de mélanges fourragers permet de baisser significativement l’IFT des systèmes en polyculture-élevage à faible proportion de maïs (Crédit photo : R. Lecocq)
L’introduction de prairies temporaires et de mélanges fourragers permet de baisser significativement l’IFT des systèmes en polyculture-élevage à faible proportion de maïs (Crédit photo : R. Lecocq)

Fiches Fermes Dephy (9/12) : Systèmes de culture en polyculture-élevage initialement sans prairies temporaires, avec une forte part de maïs

Motivée la quête d’autonomie protéique ou de diversification, sinon contrainte par des restrictions d’usage d’eau ou de produits phyto, l’introduction de prairies temporaires et de cultures fourragères réduit drastiquement l’IFT mais au prix d’une érosion de la marge semi-nette. Lire l’article.

La baisse de maïs entraine une baisse du produit brut et une augmentation des coûts de mécanisation, pas entièrement compensés par la baisse des charges opérationnelles (Crédit photo : R. Lecocq)
La baisse de maïs entraine une baisse du produit brut et une augmentation des coûts de mécanisation, pas entièrement compensés par la baisse des charges opérationnelles (Crédit photo : R. Lecocq)

Fiches Fermes Dephy (10/12) : Systèmes de culture en polyculture-élevage avec initialement moins de 50% de prairies temporaires

La trajectoire de ces systèmes présente peu d’évolutions s’agissant de l’assolement, des performances économiques, et des indicateurs de la planification écologique, en dehors de ceux se convertissant à l’agriculture biologique. Lire l’article.

L’assolement moyen des systèmes de polyculture-élevage incluant moins de 50% de prairies temporaires en rotation reste relativement stable sur la période étudiée (Crédit photo : R. Lecocq)
L’assolement moyen des systèmes de polyculture-élevage incluant moins de 50% de prairies temporaires en rotation reste relativement stable sur la période étudiée (Crédit photo : R. Lecocq)

Fiches Fermes Dephy (11/12) : Systèmes de culture en polyculture-élevage avec initialement plus de 50% de prairies temporaires

Ces systèmes voient la part de céréales à paille diminuer légèrement au profit de mélanges fourragers, confortant un IFT intrinsèquement bas, à marge semi-nette globalement stable, sauf pour les conversions à l’AB qui voient leur marge augmenter fortement. Lire l’article.

Dans ces systèmes, la part de céréales à paille diminue légèrement, substituées par l’implantation de mélanges fourragers qui s’insèrent facilement dans une rotation à base de maïs et de prairies (Crédit photo : R. Lecocq)
Dans ces systèmes, la part de céréales à paille diminue légèrement, substituées par l’implantation de mélanges fourragers qui s’insèrent facilement dans une rotation à base de maïs et de prairies (Crédit photo : R. Lecocq)

Fiches Fermes Dephy (12/12) : Systèmes de culture en agriculture biologique

Les systèmes de culture déjà en AB à leur entrée dans le réseau présentent globalement peu d’évolution de leurs performances au regard des objectifs de la planification écologique : celles-ci restent bonnes. En revanche, les systèmes convertis à l’AB depuis leur entrée dans le réseau améliorent leurs performances et atteignent une grande partie des objectifs de la planification écologique. Lire l’article.

Les rendements AB se situe autour de 50% du rendement conventionnel en céréales à paille et maïs grain, contre 75% et 100% pour les cultures à faible besoin d’intrants (prairies et luzerne) ou dépendantes des apports hydriques (maïs fourrage) (Crédit photo : R. Lecocq)
Les rendements AB se situe autour de 50% du rendement conventionnel en céréales à paille et maïs grain, contre 75% et 100% pour les cultures à faible besoin d’intrants (prairies et luzerne) ou dépendantes des apports hydriques (maïs fourrage) (Crédit photo : R. Lecocq)